Selon des recherches récentes ce patronyme proviendrait de la masse d’arme. C’est cette boule en métal, hérissée de gros piquants métalliques, et fixée à l’extrémité d’un manche en bois . Au Moyen Age cette arme était fabriquée par des forgerons spécialisés et utilisée par des mercenaires au service des seigneurs locaux.
Les Massé d’aujourd’hui descendent de l’un ou l’autre : forgerons ou mercenaires.
Mais aussi les Masse, Mas, Masset, Masseron, Mace, Macé, Massey, Macey et probablement bien d’autres patronymes dérivés.

Selon les statistiques faites par des spécialistes en généalogie, l’origine géographique du nom Massé est dans l’Ile d’Oléron, la plus forte concentration des Massé français vivaient dans cette ile il y a environ 100 ans : plus de 80%. Et aussi un peu dans l’ile de Ré. Au fil des décennies ce % a progressivement baissé, au profit du continent. Sur celui-ci on en trouve surtout juste en face des iles, bien peu ailleurs, mais partout ailleurs.

C’est le cas de Bourcefranc : il y a 60 ans, il y avait 7 familles de Massé, toutes indépendantes. Mon grand-père Flavien en connaissait tous les descendants : l’absence de nom de rue compliquait la tâche du facteur. Il y avait donc un additif à chaque nom de famille de Massé afin de la différencier des autres : Massé le borgne (un de leurs ascendants), Massé le rouge (communiste notoire), Massé Cheminaye (une petite localité de B.), quelques autres dont j’ai oublié le sobriquet, et Massé Lardy car, ce Massé Flavien là, avait épousé une fille Lardy.

Mais, lors d’un déplacement professionnel, j’ai trouvé aussi un Massé à Strasbourg, bien blond aux yeux bleus, ouvrier chez Général Motors, qui, avec son fort accent alsacien si caractéristique me disait croire que j’étais évidemment moi aussi d’origine alsacienne, car moi aussi blond aux yeux bleus…